30 mars 2010
Jours d'avant
Sans un seul bruit le jour s’est joué du jardin
Labyrinthe l’absinthe entre ta rêverie
Et une plume encrée au voussoir châtelain
Où le temps qui balance enfreint sa seigneurie
Les racines des sources y puisent tout le buis
Si noir, en te contant leurs nuits épistolaires
Qui entament le jours, jour d’avant l’aujourd’hui
Qui se dépose au droit de tes quadrilatères
Les ballons vont et viennent autour de ta raison
La complainte de l’ombre en devient lassitude
Au sein du clair azur de l’heure en pâmoison
Qui passe sur la courbe de ton épaule prude
Les racines des sources y clament leur sommeil
Et sans jamais se taire, au fond des carrelages
S’épanchent sur ta peau, les dires du soleil
Jours d’avant l’aujourd’hui, de ces jours bien trop sages
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